C’est une installation assez épurée de prime abord, presqu’un jeu. Un jeu qui doit inciter le spectateur à se questionner sur son positionnement au sein d’un espace d’exposition.
L’installation fonctionne si le spectateur souhaite s’en emparer (en s’approchant du dispositif lumineux et en interagissant avec lui) mais elle peut également exister indépendamment de lui, grâce au deuxième dispositif, sonore celui-ci, qui vient perturber son attention et celle d’autres spectateurs dans le même espace et les faire se questionner en même temps sur les sons environnants, leur place dans l’espace et leur propre concentration. Création de relations, de causes à effets, d’imprévus. Il s’agit d’un travail de composition
évolutive, de scénographie également, qui convoque divers médiums tels que la peinture, la vidéo, l’installation, le son, la lumière, le volume…
Après le Conservatoire d’Art dramatique, une licence d’arts de la scène et la création d’une pièce, Trame, en mars 2019, c’est désormais aussi en plasticienne que Margaux Dodard (ESÄ, 3e) poursuit sa réflexion sur la représentation.