Comment révéler le son d’un matériau sans le dénaturer ou l’altérer par un autre ? Cette installation a pour objectif de mettre en œuvre ce questionnement à la suite d’un processus de recherche inspiré par le fonctionnement du rhombe : instrument primitif qui placé au bout d’une corde émet un son quand on le fait tournoyer. Ces sons sont produits par le mouvement d’air qui, en se compressant à une fréquence suffisamment élevée, va faire entrer la matière en résonance.
Les vibrations produites par ce mouvement d’air engendreront un son inhérent à la matière résonnante en question qui deviendra alors perceptible. Plus l’air rencontrera d’obstacles, matérialisés ici par les aspérités de l’annelage du tube, plus les sons seront audibles.
Après des études en communication, Maxime Van Roy (ARTS2, 5e) tente, par le biais d’installations, d’aborder la notion d’artefact. Il aime à évoquer une certaine confrontation entre naturel et artificiel, en relation avec des principes physiques.
