Jean-Charles Installation.
Dans le deuil d’une personne qui m’est très chère et qui m’a transmis la passion de la musique, j’ai ressenti le désir d’écrire une chanson pour aller mieux. Avec elle, je me rend vulnérable et j’invite le spectateur à rentrer dans une partie de mon intimité, mais de manière contrôlée. Mon souhait est de dégager une certaine beauté dans ce contexte tragique, une sorte de thérapie personnelle. En me filmant lorsque je chante, j’ai remarqué que mes yeux avaient tendance à faire des mouvements insoupçonnés : mes paupières ferment à peine et l’iris remonte en même temps… Ce sont des micro-mouvements que je ne peux reproduire en dehors des moments où je chante. Je les ai isolés en ne cadrant que mes yeux. Ils expriment cet état second que je peux ressentir quand je fais de la musique, mais surtout quand je chante.
Mathilde Gobert
Arts². 3e année. IDM. Mathilde sort d’un bachelier en arts graphiques pour se diriger vers des études plus libres du point de vue de la création. Elle se cherche encore au niveau de la pratique parce qu’elle aime toucher à tout. Elle considère l’art comme un moyen de dire les choses plus facilement et en fait sa propre thérapie.
