J’ai voulu créer un espace où articuler mouvements, gestes, sons, musique et lumière. La technologie, parfois brute (larsens), d’autre fois plus perfectionnée (capteurs ultrasons, theremin lumineux) me permet de créer une chorégraphie qui mêle un protocole écrit et une part d’improvisation. Dans un cycle où les sons, les mouvements et la lumière interagissent plus ou moins librement, je dois en effet m’adapter aux accidents acoustiques qui ne manquent pas de se produire. Ce flux est aussi une composition écrite et interprétée en direct avec un rythme et ses cassures, une harmonie instable, tantôt aimable, tantôt farouche.
Randa Megahed
ESÄ. 5e année. Randa a obtenu sa licence d’arts plastiques à l’université allemande du Caire. Ses médiums de prédilection sont la vidéo, le son, la photo et la performance. Son travail porte sur les thèmes suivants : l’intime, la mémoire, la famille, la ville et le politique.