La voix est un moyen de communication. Qu’en est-il lorsqu’un discours ne délivre, en réalité, aucun message concret ? L’usage de la langue peut-il être cohérent mais vide de sens ? En nous basant sur le monde politique, nous remarquons que certains discours répondent à ces critères. Ils reposent sur ce que l’on appelle la « langue de bois ».
Ils permettent à des hommes politiques de répondre à des questions, de communiquer avec le peuple en donnant l’impression d’être de grands experts tout en éludant les sujets abordés. On peut déconstruire ces exposés oratoires phrase par phrase. En prenant chaque bloc comme un élément modifiable de la phrase, nous nous rendons compte de la portée de la langue de bois. Dans cette proposition, je veux dénoncer l’utilisation de la langue de bois en générant des discours aléatoires, basés sur un corpus de blocs de texte préparés, enregistrés et lus. La tribune est vide, mais le texte est quand même lu, comme pour démontrer l’absurdité et le vide sémantique de ces propos.
3éme année Arts². Loris Zuccato réside en Belgique et suit un cursus en arts numériques à Arts². Musicien, il travaille sur les interactions entre son, images et spectateurs. Il utilise divers outils : programmation, composition générative, électronique…